Encore deux grosses journées...
Ben encore une soirée sur les rotules ! Alors, récapitulons :
Lundi : en arrivant, j'ai enlevé les serres joints de la porte, collage impec, nettoyage, découpe des petits coins, essayage : oups ça ne rentre pas, va falloir jouer du petit rabot...
Ensuite, opération "pieds moustaches" : d'abord Carla et moi nous avons préparé des gabarits en contre plaqué, on a fait une expérience instructive : on ne doit pas se servir du guide comme d'une butée, sous peine de rejet ! Ensuite on a dessiné nos propres courbes, et découpage à la scie sauteuse serrée dans la presse.
ensuite on utilise la ponceuse-rouleau pour adoucir le profil...
et un peu de finitions à la rape et au ciseau ...
Après, on utilise ces gabarits pour tracer les pieds moustaches sur du chataigner, préalablement débité, dégauchi, rabotté... (il y avait longtemps, ça nous manquait ! ) J'en ai profité pour préparer mon étagère, j'avais oublié de la débiter ! Cette fois on se sert de la scie à rubans, avec une petite lame de 15 pour chantourner, en faisant des lamelles comme pour le ratrappage de moulure.
entre temps, un peu de ponçage des plates bandes de la porte...
Ce matin :
coupe d'onglet des plinthes, et bridage au scotch marron, et collage !
Pas moins de 8 serre-joints sont nécessaires ..
Puis, c'est le tour du plateau : le "bec de corbin " : un passage à la toupie, à l'envers par rapport à d'habitude, d'où une surveillance accrue ... Ensuite la défonceuse, et attention à ne pas plonger au bout... (encore du rattrappage au petit rabot à prévoir...)
Et pour finir la journée, avec la "lamello" on a creusé les encoches dans le haut du meuble, pour les taquets de maintient du plateau. pas très réussis non plus, décidément, la journée est longue...
bien sûr, à chaque temps mort, on ponce et on prépare la dernière étape de ces deux jours : collage des pieds moustaches, en équerre. Ces pieds seront vissés, et non collés, pour pouvoir les démonter en cas de déménagement, il parait que c'est ce qui se casse en premier... quelle horreur !